- canardière
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• 1665; de canard1 ♦ Mare à canards. — Lieu disposé pour la chasse au canard.2 ♦ (1794) Long fusil pour tirer les canards sauvages.⇒CANARDIÈRE, subst. fém.A.— Mare où l'on élève des canards; aménagement prévu sur un étang, un marais pour prendre les canards sauvages à la nasse (cf. Ac. 1798-1932, Lar. 19e, Lar. Lang. fr.).B.— Long fusil propre à la chasse aux canards sauvages et autres gibiers à plumes. Une canardière de Saint-Étienne (BALZAC, Le Médecin de campagne, 1833, p. 136) :• Bouvard voulut dresser le catalogue du Muséum, et déclara ces bibelots stupides. Pécuchet emprunta la canardière de Langlois pour tirer des alouettes; l'arme, éclatant du premier coup, faillit le tuer.FLAUBERT, Bouvard et Pécuchet, t. 2, 1880, p. 53.C.— Vx, FORTIF. [P. anal. avec la hutte du chasseur à canards] Guérite, abri d'où l'on pouvait tirer sans danger. (Attesté ds Ac. 1798-1878, Lar. 19e et Nouv. Lar. ill.).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1. 1665 « pièce d'eau pour canards » (DE VILLIERS, Les Costeaux, Act. I, Sc. 10 ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 290); 1690 (FUR. : Canardière. Petit lieu couvert [...] où le chasseur se cache ou se hutte pour tuer beaucoup de canards); 2. 1794 (d'apr. FEW, t. 2, 1, s.v. Kan, p. 164b). Dér. de canard étymol. 1; suff. -ière. Fréq. abs. littér. :6. Bbg. ROMMEL (A.). Die Entstehung des klassischen französischen Gartens im Spiegel der Sprache. Berlin, 1954, p. 84, 98.
canardière [kanaʀdjɛʀ] n. f.ÉTYM. 1665; de canard.❖1 Mare pour les canards. — (1690). Lieu disposé pour la chasse au canard sauvage.2 (1794). Long fusil pour tirer de loin les canards sauvages.0 On m'accorde le droit de canne et de canotage, en échange des roseaux qui, j'ai bien compris, attireront l'acheteur-sud s'il aime manier la canardière.Hervé Bazin, Cri de la Chouette, p. 162.
Encyclopédie Universelle. 2012.